L’école Sei Do Jyuku

L’école de la sincérité

Guy Sauvin

L’école Sei Do Jyuku a été fondée par Guy Sauvin.

Elle est structurée comme le sont les écoles traditionnelles d’arts martiaux japonais, les ryû (à différencier des sports de combats).

Signification : 
Sei : sincérité, honnêteté, pureté…
: la voie, le chemin
Jyuku : dans les temps anciens, au japon, les nobles ou les samouraï allaient dans un endroit nommé ainsi pour recevoir un enseignement spirituel.

Art martial
Art de combat, ancien ou moderne, qui outre sa fonction, est utilisé pour pour perfectionner le corps et l’esprit.
L’école Sei Do Jyuku vous propose une manière d’appréhender le karate-dô et d’exprimer votre personnalité à travers une pratique réfléchie.
Cette pratique a pour base le karaté Shôtokan. Elle comprend aussi les spécificités du karaté d’Okinawa et ses origines chinoises. Elle s’exprime à travers un travail externe, un travail interne et une pédagogie différente.
Après quelques années de pratique, la prise de conscience de l’énergie interne en karate passe par des exercices spécifiques issus du Qi Gong, du Tai Ji quan et du Taikiken. Il convient de les effectuer avec un état d’esprit particulier.

FONCTIONNEMENT DE L’ECOLE SEI DO JYUKU

L’enseignement traditionnel au japon était basé sur des principes précis.
L’enseignement des techniques se subdivise en trois grandes catégories qui, s’adressent chacune à un niveau différent dans la hiérarchie de l’école.

– Les OMOTE, techniques dites de surface ou de base.

Enseignées à tous les pratiquants de l’école mais aussi aux pratiquants externes de celle-ci.
Cet enseignement permet d’acquérir les bases de l’école pendant environ 8 à 10 ans de pratique.

Ceci représente l’étape SHU :
Etre avec le Maitre, obéir, apprendre les fondamentaux, de la progression dans le principe de l’apprentissage des arts martiaux japonais.

–  Les URA, techniques dites de profondeur ou cachées.

Elles remettent en question les acquis.
Ces URA, ne sont enseignées par contre qu’aux  élèves internes à l’école (Ushi deshi) 

Cet enseignement permet d’approfondir les principes de l’école après 12 ans de pratique minimum et coïncide avec l’intériorisation des techniques.

Ceci représente l’étape HA de la progression :
Briser les chaines, se détacher, digresser.

– Les OKUDEN (le véritable savoir de l’école) enfin,

Ces techniques dites supérieures, sont réservées à un groupe restreint d’élèves proches qui ont l’autorisation  de dispenser l’enseignement de  l’école.
Elles sont généralement acquises en une bonne  vingtaine d’années au minimum.
Certains d’entre eux reçoivent l’autorisation de former un groupe dans leur pays, calqué sur ce même modèle d’organisation.

Ceci est le début de l’étape RI de la progression :
Transcender, Tout est permis. Laisser place à l’intuition.

LES TITRES

Notre école décerne ses propres diplômes qui s’établissent comme suit :

– MONSHI –  MON-porte et SHI- homme noble :
Qui entre dans la voie.
Minimum 5 années de pratique.

– KENSHI –  KEN- rechercher et SHI:
Qui s’implique dans la voie.
Minimum 10 années de pratique.

– SHUSHI –  SHU- application dans la vie et SHI :
Qui applique la voie.
Minimum 15 années de pratique

– RENSHI – RENCHOKU– homme droit  et SHI:
Qui a été instruit.
Minimum 20 années de pratique

– KYOSHI – KYO-  qui a reçu l’héritage et SHI :
Qui représente l’école.
Minimum 30 années de pratique

– HANSHI – Maitre accompli.
Quarante années de pratique environ.

– SHIHAN – Homme modèle.

Ces titres sont décernés par G. Sauvin en fonction de critères techniques, d’années et d’assiduité de pratique, d’implication dans l’entrainement, de la personnalité et de l’âge du récipiendaire.

Ils ne s’appuient sur aucun programme établit ou une somme de connaissance particulière et sont toujours délivrés en fonction de qualités et du parcours propres à chacun.

Il est possible qu’un pratiquant possède un grade DAN et se voit attribuer un diplôme de l’école d’un niveau différent car nous établissons notre propre hiérarchie en fonction de nos critères.

Il faut que cette notion soit bien intégrée.

Les pratiquants doivent continuer à présenter des DAN dans leurs organismes respectifs.

Ceci représente, on va dire, la reconnaissance administrative de leur progression générale, les titres, nous le rappelons, étant une graduation interne à une école.

Il existe de nombreux noms de titres différents pour sanctionner un même niveau, de même que les titres ne renferment pas pour tous les mêmes valeurs ou la même signification.

Nous avons arbitrairement choisis ceux-ci et y avons joint notre propre signification.

GUY SAUVIN Senseï

Biographie

Guy SAUVIN  fait ses débuts en karaté en 1963 et s’entraine à partir de 1964 avec Maître Mochizuki Hiroo.
Il effectue également plusieurs stages avec Maître Ohshima.

Plusieurs fois champion de France, champion d’Europe kumite et médaillé de bronze individuel aux championnats du monde, Il est vainqueur des championnats du monde kumite par équipe avec Gilbert GRUSS, Dominique VALERA, Alain SETROUK et François PETITDEMANGE.

Il est Directeur technique fédéral (1967-1980) puis Directeur Technique National de la Fédération Française de Karaté (1980-1996).

Président de la commission technique européenne et mondiale de 1988 à 1996,
il reçoit dans son dojo parisien, Maître Kase pour des rencontres techniques particulières pendant plus d’un an (93-94).
À l’occasion de ses voyages, il rencontre de nombreux Maîtres japonais comme Hayashi (shito-ryu), Asaï, Abe, Yahara (shotokan JKA) ou Ikeda (Iaï-do).

Après 30 ans au plus haut niveau de karaté,
il dirige de 1997 à 2004 le Parc National des deux Bale au Burkina Faso. Lors de ce séjour africain, il s’entraîne en taïchi chuan et s’initie au taïkiken avec Maurice PORTICHE, ambassadeur de France.

Il fonde en 2007, sa propre école de karate-dô qu’il nomme Sei Do Jyuku (école de la voie de la sincérité).

Il crée, avec Bernard SAUTAREL, le concept de karaté martial – énergie interne, à travers lequel il poursuit ses recherches en karate et en énergie interne.